Nous vous proposons de repérer ce que produit en vous et autour de vous cette nécessité de rester chez soi. En vue de cette récolte (que vous pourrez, ou non, partager de la manière que vous voudrez) quelques pistes de réflexion.
♦ A quoi ressemblent mes journées ? Est-ce que je me sens, mystérieusement, toujours aussi occupé ou, providentiellement, beaucoup plus disponible ?
♦ Ai-je davantage le temps de prier, de discerner sous le regard du Seigneur ? A moins que le manque de la communauté, qu'elle soit paroissiale ou autre ne se fasse cruellement ressentir.
♦ Ce confinement n'est-il pas aussi un moment donné pour vivre plus intensément le quotidien avec notre famille proche ? A moins que, seul, l'isolement soit rendu plus difficile, voire source d'anxiété.
♦ Est-ce un moment ou je peux enfin me reposer, avoir le temps de ranger, lire, jouer ou écouter de la musique, faire tout ce que je ne prends jamais le temps de faire ? A l'inverse, je suis peut-être envahi par l'ennui, un sentiment d'inutilité ou un désœuvrement qui me minent le moral.
♦ Que vois-je éclore dans la société : des geste d'attention, de partage, de soutien ou au contraire d'égoïsme, de méfiance et de peur ?
♦ Enfin, cette expérience a aussi quelque chose à voir avec la fragilité de la vie et notre commune humanité. Dans cette perspective, ma confrontation, directe ou indirecte, avec ce méchant virus peut-elle être, pour moi, un chemin de croissance humaine et spirituelle ?
Comments