Un PAS…
Pas grand-chose au demeurant, un pas.
Mais ce PAS, c’est l’aube d’une démarche, les prémices d’un avenir, l’ouverture vers une aventure, le seuil de tous les possibles.
Ce n’est pas un exploit impossible, un pas.
Mais Dieu que ce premier pas nous coûte parfois…
Le premier pas de bébé qui le fait basculer dans l’enfance, tout chancelant, tout émerveillé de son succès et pourtant impatient des suivants, en quête de stabilité et empreint d’inquiétude vacillante.
Le premier pas du retour… Celui dont l’humilité et la sincérité mènent à un chemin de pardon. Comme il peut être lourd et pesant ce premier pas là !
Le premier pas de l’attente exaucée… Celui qui efface l’incertitude équivoque, celui qui restaure l’espoir au-delà même de l’espérance, celui qui oublie les affres douloureuses de la nuit et efface l’angoisse.
Comme il peut être léger et promoteur d’allégresse ce pas là !
Ce premier pas irrémédiable, après lequel plus rien ne sera plus jamais pareil.
Ce premier pas décisif, celui que l’on veut vraiment et qui engage…
Un petit pas de rien du tout, timide ou assuré, tout court ou carrément de géant. Un simple pas, choisi, délibéré, pesé et mesuré ; mais un pas qui initie le mouvement, inaugure le chemin et en détermine la direction :
Un premier pas qui fait sens.
Un premier pas fructueux qui aspire à un suivant ; et un suivant, deuxième qui ne saura se contenter de rester second, pour laisser la place à un successeur puis à d’autres à sa suite, dans l’intuition de ce premier.
Un pas vers la différence, un pas vers l’inconnu, un pas vers l’autre, un pas vers toi, un pas à rebours de l’indifférence pour entamer un pas de deux.
Un pas, puis deux, puis trois : un chemin se dévoile, une histoire est en marche !
Un simple pas hors de soi, et c’est l’aventure de la rencontre qui se révèle.
Un simple pas, et c’est le monde qui s’ouvre.
Un simple pas et c’est un frère qui me rejoint.
Un simple pas et c’est la paix qui nous inonde.
Un PAS … Et tout redevient possible.
Dominique.
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